A la fin des années 60, Walter Mischel, professeur à l’université de Stanford (Etats-Unis) conduit une expérience avec des enfants âgés de 4 à 6 ans.

Cette expérience est connue sous le nom de « Marshmallow Experiment ».

Le concept était simple : chaque enfant était seul dans une pièce sans aucune source de distraction et était assis à une table où se trouvait devant lui un marshmallow (guimauve).

Le professeur expliqua à l’enfant qu’il allait quitter la pièce et qu’il reviendrait dans 15 minutes.

Si l’enfant ne mangeait pas la confiserie pendant son absence, le professeur lui en donnerait une deuxième.

S’il mangeait la confiserie avant le retour du professeur, il n’en aurait pas d’autre.

Résister à la facilité pour plus de satisfaction

Le principe était donc simple : 1 marshmallow maintenant ou 2 plus tard !

Vous imaginez comme il est difficile pour un enfant de cet âge de se retenir 15 minutes devant une confiserie dont il a très envie.

Certains enfants qui ont réussi à tenir pendant 15 minutes mettaient leurs mains sur leurs yeux ou donnaient de gros coups de pieds dans la table, preuve en est qu’ils avaient très envie de la confiserie…. mais ils ont tenu !

Il y eût donc des enfants qui mangèrent le marshmallow avant le retour du professeur et d’autres qui réussirent à se retenir avec beaucoup d’efforts pour en obtenir un de plus.

Ce qui est remarquable dans cette expérience vint des années plus tard lorsque l’on suivit ces enfants dans leur parcours scolaire et professionnel.

On remarqua que les enfants qui avaient réussi à se retenir de manger la confiserie disposaient d’une motivation plus forte, étaient moins obèses, résistaient mieux au stress et avaient des scores aux examens nettement supérieurs à ceux qui avaient craqué pour la confiserie.

Les chercheurs ont suivi ces enfants pendant plus de 40 ans (jusqu’en 2011).

Comme on peut s’y attendre, les enfants qui n’ont pas craqué pour la confiserie étaient en meilleure santé et avaient mieux réussi dans la vie, socialement et professionnellement.

Résister à l’envie du court terme pour mieux réussir sa vie

Quel est la conclusion de cette expérience ?

Tout simplement que la capacité à résister à une envie à court terme a un impact positif à long terme sur notre vie, notre santé et la réussite de nos objectifs.

Ce principe se vérifie facilement dans notre vie quotidienne :

– Si vous résistez au pot de Nutella, vous réussirez plus facilement à perdre du poids et serez en meilleure santé

– Si vous résistez à la cigarette que vous propose un ami, vous réussirez votre objectif d’arrêter de fumer

– Si vous résistez à acheter des objets inutiles, vous pourrez mettre assez d’argent de côté pour vous payer les vacances de vos rêves

– Si vous vous forcez à aller à la salle de sport plutôt que de rester au chaud chez vous, vous serez en meilleure santé et aurez un corps plus attractif

– Si vous vous forcez à étudier plutôt que de regarder des séries TV tous les soirs, vous augmenterez vos chances d’avoir votre diplôme

Bref, on peut trouver une multitude d’exemples. On retrouve le dilemme des choix à court terme qui sont plus faciles mais qui nous entravent pour la réussite de nos projets à long terme.

Peut-on améliorer notre volonté de résister à l’envie ?

Il subsiste néanmoins une question : est-ce que cette capacité à résister à l’envie est programmée en nous ou pas ?

Avons-nous la capacité à améliorer notre volonté pour mieux réussir dans nos vies ?

C’est ce qu’ont cherché à savoir des chercheurs lors d’une variante de l’expérience de la guimauve. Avant de faire le test, ils ont effectué une mise en condition.

Pour cela, ils ont créé deux groupes d’élèves.

Dans le premier groupe, ils ont donné une boite de crayons et leurs ont dit qu’ils leurs amèneraient de meilleurs crayons et une plus grande quantité, mais soit ils n’ont rien amené par la suite soit ils ont amené des crayons plus petits et moins beaux.

Dans le second groupe, ils ont dit la même chose mais ils ont tenu leurs promesses.

Ils ont ensuite procédé à l’expérience de la guimauve. Le résultat est que les enfants du second groupe ont attendu 4 fois plus longtemps en moyenne que ceux du premier groupe.

Les enfants du second groupe ont donc assimilé le fait que résister à la tentation était une action positive.

Alors que ceux du premier groupe l’ont assimilé comme quelque chose de négatif ou décevant.

En résumé, les chercheurs ont prouvé que le fait de résister à nos envies et notre volonté n’est pas un trait de caractère immuable mais était lié aux expériences que nous vivions et à notre environnement.

En conclusion

Tous les jours, nous devons faire des choix.

Ces choix ont un impact sur notre santé, nos relations sociales et la réussite de nos projets.

Il est plus facile de taper dans le pot de nutella, de griller une clope, de rester dans son canapé tous les soirs, de rester toute sa vie à faire le même boulot, que de manger sainement, d’avoir une bonne santé, d’aller faire du sport régulièrement, et de chercher un nouveau boulot.

Et pourtant on sait que ces choix à court terme ne sont pas les meilleurs pour nous.

Mais nous avons tendance à céder à la facilité du court terme car on obtient une satisfaction immédiate.

Alors que la satisfaction à long terme demande des efforts et des sacrifices.

Si vous n’êtes pas en bonne santé, si vous n’êtes pas heureux dans votre vie, si vous n’aimez pas votre boulot et si vous ne faites rien pour changer, c’est votre choix, c’est votre vie.

En revanche, vous ne devez pas vous sous-estimer. Vous ne devez pas croire que vous êtes incapable de changer la donne. Vous ne devez pas croire que ceux qui y arrivent sont différents de vous.

Si vous n’aimez pas un aspect de votre vie, vous avez la possibilité de le changer.

Nous en sommes tous capables.

Je n’aimais pas la vie de salarié, je suis passé indépendant. J’avais besoin de temps pour développer mes projets, je me suis aménagé des périodes où je ne travaille pas. Ce sont des choix.

A court terme, ces choix n’étaient pas faciles. J’ai eu des périodes de doutes et remises en question. A long terme, j’en suis heureux et jamais je ne reviendrai dans ma situation passée.

Tous ceux qui ont procédé à de gros changements vous le diront.

Mais je le répète : les choix sont personnels.

Le seul élément qui peut vous empêcher de réussir à changer un aspect de votre vie, à atteindre vos objectifs ou vos rêves, c’est le manque de confiance en vous et la peur de ne pas réussir.

Si c’est ce qui vous bloque, lisez les témoignages du site, lisez des articles sur la confiance en soi et ceux qui traitent des changements de vie.

Le premier jour de votre nouvelle vie ?

Et si cela ne suffit pas, faites appel à un coach en motivation. Quelqu’un qui va vous aider à cadrer votre projet, à vous redonner confiance en vous, à vous accompagner et vous motiver tout au long du chemin.

Car vous n’avez pas à être seul sur le chemin du changement.

Si vous avez envie de changer un aspect de votre vie et avez besoin de quelqu’un pour vous guider, je peux vous aider avec une offre de coaching adaptée.

Pour cela, envoyez-moi votre projet de vie ou votre projet de changement via la page de contact.

Et si c’était le premier jour de votre nouvelle vie ?

Voici

Sandrino