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Témoignage : Stéphane a suivi le cours Florent

Stéphane a toujours rêvé de devenir comédien et faire rire les gens. Après des études en école d’ingénieur, il s’inscrit au cours Florent, école de formation d’acteur.

Il a terminé cette formation récemment. Il nous parle de l’école et de ses apports dans son objectif de vie.

Stéphane a suivi le cours Florent :  l’interview Audio

Retranscription texte de l’interview

Salut Stéphane!

Bonjour Sandrino

Stéphane, tu as 27 ans. Initialement, tu as fait une école d’ingénieurs. Tu as terminé tes études et tu t’es ensuite inscrit au cours Florent que tu as terminé il y a deux mois. Tout d’abord, est-ce que tu peux nous dire ce qu’est le cours Florent et ce qu’il représente?

le cours Florent, c’est une école de formation de l’acteur. Alors, ça, c’est surtout au début en fait puisque ç’a pas mal évolué depuis. Au début, c’était vraiment l’interprétation, après ils ont commencé à former l’acteur de manière plus générale avec des cours de danse, de chants, des choses comme ça.

Et depuis peu, ça commence un petit peu à se diversifier vers la comédie musicale, vers la réalisation, des choses comme ça.

On est dans l’air du temps.

Absolument.

Est-ce qu’il y a des célébrités qui sont sorties de cette école?

Il y en a pas mal qui sont sorties, qui n’ont en général pas fait que le cours Florent. C’est important de le préciser parce que c’est quelque chose qu’on peut ne pas avoir en tête.

Mais je peux vous citer Gad Elmaleh, par exemple ou Édouard Baer… Enfin, il y a beaucoup de noms. Sur le site, il y a un lien où ils mettent tous les anciens élèves connus.

Est-ce que ton objectif est d’être comédien?

Absolument. Mais pas forcément que comédien. J’aimerais également faire de la mise en scène et de la réalisation à côté.

le cours Florent ne prépare pas seulement à être comédien ?

C’est vraiment une formation de l’acteur, mais on est forcément confrontés à de la mise en scène. On se retrouve à avoir un œil sur d’autres camarades qui travaillent une scène, de leur dire : « Non, ça, ça ne marche pas. Essayez de faire plutôt ça. » Et du coup, on se dit : « Ah, ben ouais, j’aime bien faire ça aussi. » Donc… y a un intérêt.

Ça permet de toucher un petit peu à tous les aspects d’un spectacle?

Absolument.

Est-ce que ça fait longtemps que tu penses à ce métier?

Ça fait un certain temps, oui… enfin la première fois, j’étais gamin, j’étais devant la télé, je regardais les Nuls, je me disais : « Ça, c’est génial, en fait. J’aimerais bien faire ça. » Puis l’idée trotte comme ça, on en parle un jour à ses parents. Mais il y a la crainte parce que c’est quand même un métier qui est réputé pour avoir pas mal de gens qui veulent le faire.

Et à la fin il n’y en a que quelques uns qui s’en sortent. Donc, gros risques, quoi. Et on est partis sur un commun accord que dès que j’avais un diplôme, je pouvais me lancer dedans. Bon, moi, j’ai choisi un diplôme bac +5. Ça me donne une bonne sécurité. Mais voilà. Maintenant, mon objectif, c’est vraiment la comédie.

D’accord. Et est-ce qu’il y a des prérequis à l’inscription au cours Florent? Est-ce qu’on doit disposer d’un bagage minimum, par exemple? Ou est-ce qu’on peut arriver totalement débutant?

On peut arriver totalement débutant. Ce qui était finalement mon cas parce que je n’avais pas vraiment fait de théâtre avant. En fait, il y a un stage d’accès qui est soit d’une durée d’une semaine intensive, soit d’un mois et un petit peu plus tranquille. Et la personne, en fait le professeur que l’on a lors de ce stade d’accès, juge un petit peu ce qu’on fait, comment on est surtout aussi en dehors : si on est impliqué, si on veut vraiment faire ça.

Et à la fin du stage d’accès, il dit : « OK. Toutes ces personnes-là peuvent faire le cours Florent, peuvent rentrer en première année. » Certaines qui peuvent passer un petit peu au-dessus du lot peuvent même arriver directement en deuxième ou en troisième année.

Il y a des élèves qui ne sont pas retenus ?

Bien sûr, il y a certains qui sont éliminés. Mais en général, très peu. Il faut reconnaître quand même qu’il y a une dimension financière qu’il ne faut pas oublier, donc…

Combien de temps dure une formation et quel est son coût?

Alors là, ça peut varier. Normalement, c’est trois ans. Ça coûte à peu près 10 000 € pour les 3 ans. Donc ça fait 3500 € par an. Ensuite on peut faire une quatrième année, c’est aussi possible. En général, c’est réservé pour ceux qui veulent passer des concours pour d’autres écoles de théâtre comme le Conservatoire.

Là, il y en a plusieurs. On parle souvent de celui qui est à Paris, mais bon… on en trouve à Bordeaux, on en trouve dans quelques villes en France. puis ça commence un petit peu à être un petit peu généralisé quoi, à devenir des écoles vraiment importantes.

Et si quelqu’un ne fait qu’une année, est-ce que finalement ça lui aura servi à quelque chose ou pas? S’il s’arrête en cours, il fait une année ou deux sur les trois?

Moi, j’estime que oui. Parce que les trois années sont assez différentes. La première permet vraiment de se découvrir soi-même car ce sont plus des exercices, de l’impro, des choses très variées pour voir un petit peu jusqu’où on peut aller.

Puis il y a des choses aussi qu’on est capable de faire, en fait. On, de manière générale. On peut se dire : « Ah oui, c’est vrai que cette personne-là est capable de faire ça, moi je n’y arrive pas, mais il faut que je m’entraîne.

Et en fait, je peux le faire si je travaille ça. ». Alors qu’il y a des choses où je serais plus à l’aise et du coup là, c’est les autres qui vont me regarder et qui vont faire « Oh la chance! ».

C’est un peu la découverte de soi, en fait.

Voilà. Alors que la deuxième année, on rentre déjà plus dans un travail d’interprétation sur des scènes assez précises. Et la troisième année, on a déjà un petit peu dans le professionnel, on a déjà dans l’idée de construire un projet et d’aller plus loin, en fait.

La troisième année aussi, elle est, en fait elle est « grosse » selon les élèves : il y a ceux qui vont se mettre vraiment en mode concours — donc avec des classes vraiment prévues pour ça, et d’autres qui seront dans l’idée déjà de créer un projet, de penser en fait à l’après-troisième année parce qu’il faut bien gagner de l’argent, faut bien manger.

Toi, comment tu l’as financée cette formation, au fait? Tu as combien d’heures de cours par semaine? Enfin, est-ce qu’on peut travailler tout en suivant la formation ou pas?

Alors c’est tout à fait possible. Il y a au minimum neuf heures de cours par semaine.

Ça c’est le minimum?

Oui mais ça peut augmenter puisqu’on peut faire des options à côté.

Comment sont organisés les horaires ?

Alors, il y a plusieurs tranches horaires. Il y a quatre tranches horaires par jour. En gros : de 9 h à 12 h, de 12 h 30 à 15 h 30, etc… Donc il y en a une qui est disponible le soir, de 19 h 30 à 22 h 30.

Bon, pour avoir fait ça une fois, après une journée complète quand je faisais des cours d’impro le soir, ce n’est quand même pas évident de le faire. Donc il est 19:00-19h10, je viens de finir ma journée, il faut que je mange et à 19 h 30 je vais être là-bas jusqu’à 22 h 30. En général, on est un petit peu fatigué.

Il faut être capable de le faire.

Ouais, c’est pas simple. C’est 9 heures minimum, sachant qu’il y a aussi toutes les scènes et qu’il faut les travailler à côté, il faut apprendre le texte, etc… C’est beaucoup de boulot.

Donc il vaut mieux avoir un boulot à mi-temps, quelque chose comme ça?

C’est mieux. C’est ce que j’ai choisi en tout cas puisque j’ai fait hôte d’accueil pour financer mes études. Je faisais 20 heures par semaine.

Combien y a-t-il d’élèves par classe? Est-ce que vous êtes bien suivis?

Alors, au cours Florent, il y a beaucoup de classes. Après ça peut être entre 15 et 40 élèves par classe. C’est très variable. En général, au début, ça va; c’est à peu près 25-30.

Mais dans les années suivantes, on a le choix du professeur. Du coup, on peut se retrouver avec un professeur très demandé et se retrouver dans une classe vraiment surchargée.

En revanche, on peut être avec un professeur qui débute, c’est la première fois qu’il est au cours Florent, donc pas connu, et se retrouver dans sa classe avec 15-20 élèves. Ce qui n’est pas mal, parce que ça permet de travailler sur scène plus souvent.

Est-ce que tu gardes le même prof toute l’année ?

Pour la deuxième année, c’est le cas. Mais par contre pour la troisième année, tu changes tous les 3 mois. Mais ce n’est pas forcément mieux… Parce que du coup, il y a un temps où on doit apprendre à connaître le professeur et inversement. Du coup, au bout de trois mois, hop! Ça y est, c’est fini. Il faut refaire cette démarche avec un autre professeur.

Ça, c’est en troisième année. Tu dis qu’il faut changer tous les trois mois.

C’est ça. Enfin, c’était comme ça; peut-être que ça change cette année parce qu’il y a pas mal de changements d’ailleurs.

Est-ce qu’il y a beaucoup d’élèves qui échouent au bout de la première année? En fin j’imagine qu’il y a des… Est-ce qu’il y a d’examens? Est qu’il y a beaucoup d’élèves qui échouent?

Pas beaucoup, en général, mais il y en a quelques-uns quand même.

Donc il y a pas mal de monde qui arrive au bout des 3 ans ?

Tout à fait. En fait, je crois qu’il y a majoritairement de gens qui abandonnent le cursus soit parce que financièrement trop compliqué à gérer. Soit : « Ben, finalement au fait, je ne m’attendais pas à ce que le travail d’acteur ça soit ça. Enfin, j’étais un petit peu dans ma bulle, genre ah, Brad Pitt tout ça, OK. » Et c’est de dire : « Ah non. Au fait, il faut travailler pour être acteur. Il y a un vrai travail derrière. » Et on dit : « Ah OK. Bon, ben, je vais changer de chemin. »

Quels sont les types de cours prodigués au cours Florent?

Alors principalement, c’est de l’interprétation. C’est-à-dire que c’est du travail de scène. Donc on a une scène à travailler type du Molière, dans l’Avare. On fait cette scène-là.

Et d’abord, on la travaille avec les élèves pour faire les répliques, puis après on passe devant le professeur qui dit : « Ça, ça marche. Ça, ça ne marche pas ». Parfois, rien ne marche. Ça t’arrive. Ça emballe au début d’ailleurs puisqu’il faut savoir placer son énergie.

Après, en première année notamment il y a des exercices sur la respiration, la diction, les choses comme ça. Il y a des options à côté comme l’improvisation, le chant, la danse.

Finalement tu repars de cette formation en te connaissant beaucoup plus. tu vas découvrir tes limites, savoir te rendre compte de tes capacités.

Tout à fait.

Ça apporte pas mal de choses sur soi-même peut-être en termes de confiance et en termes de nouvelles connaissances…

Ça permet de voir ses limites, de se dire : « ah oui, tiens, je ne pensais pas que je me plairais à faire ça et se découvrir à ce niveau-là ». Et aussi l’inverse. C’est de se dire : « tiens, je ne pensais pas que ça, c’était compliqué comme ça, que c’était aussi pointu et aussi minutieux. »

De l’extérieur, on voit juste un résultat et on ne pense pas qu’il y a autant de travail derrière la préparation.

Tout à fait. Il y a le plaisir de faire aussi. Donc, on découvre, il y a des choses qui sont vraiment agréables à travailler même en fait avant de le donner à un spectateur. Parce que à partir du moment où on le livre à un public, si ce n’est pas du bonheur, c’est quand même bizarre.

Mais il y a aussi un plaisir dans le travail, en fait, qui n’est pas tout le temps là en tout cas, mais qui peut être là sur certaines choses et là c’est intéressant de le découvrir.

Est-ce qu’il y a un projet de fin d’année?

Alors il y a ce qui s’appelle les travaux de fin d’études.

Chaque année?

Chaque année. Ça, c’est même libre en fait. Tout le monde n’est pas obligé de le faire. C’est un choix. L’objectif, c’est de monter en général une pièce — ça peut être un petit film aussi, ils acceptent.

Mais c’est généralement du théâtre — et de monter le projet de A à Z, c’est-à-dire je choisis mes comédiens, je choisis ma pièce, je peux même l’écrire.

Et voilà. Je mets en scène et je joue dedans ou les deux, enfin je choisis un petit peu vraiment comment je veux monter ce projet et je le livre.

C’est vraiment un projet qui permet de franchir cette étape entre la troisième année et l’après, en fait, la vie active, le moment où : « ça y est, je dois proposer des choses et me faire du travail, quoi. »

Le moment où tu dois te bouger pour réussir à faire quelque chose et à en vivre

C’est ça.

Quels sont les points forts de l’école?

Alors les points forts… Les gens disent que le cours Florent c’est une usine, il y a trop d’élèves, il y en a trop. C’est ce que les gens disent. Mais le fait qu’il y ait autant d’élèves, je pense que c’est vraiment un point fort.

Parce que l’un des aspects les plus importants dans la vie d’un acteur en fait, c’est de connaître du monde. Finalement les réseaux, c’est hyper important. Du coup, d’avoir comme ça une école où tu peux croiser plein de gens, c’est juste un gros point fort.

Un autre point fort, c’est qu’il y a plein de professeurs différents. Donc on peut se retrouver par exemple en troisième année à avoir un professeur où ça ne passe pas très bien, on a du mal à travailler. On change de prof et ça va mieux.

Alors que si tu prends des autres cours comme le cours Simon ou le cours Cochet, je ne connais pas bien, mais tout ce que j’ai entendu en tous cas, c’est 1 professeur pendant 3 ans. Donc si tu tombes mal, tant pis pour toi. Si tu tombes bien, c’est bien. Mais voilà.

Les points faibles de l’école?

Du coup, au niveau points faibles, comme je disais un petit peu plus tôt, il y a un apprentissage qui se fait entre le professeur et l’élève. Il y a un professeur qui se retrouve avec un élève qu’il ne connaît pas.

Il faut le temps qu’il apprenne à le connaître, qu’il sache un petit peu comment il est, ce qu’il aime faire, ce qu’il peut faire, et le fait de changer de professeurs comme ça, ça peut être vraiment gênant.

Parce que c’est vrai que c’est mieux d’être avec un professeur qui te connaît, parce qu’il peut te pousser en fait à aller vers des endroits où il sait que tu peux aller, mais toi tu n’en es pas encore conscient. Comme il peut te dire : « Ah non, ne fais pas ça puisque ça, ce n’est pas pour toi. »

Donc c’est dommage, quoi. C’est dommage de ne pas avoir en fait peut-être un professeur qui te suit tout le long de la scolarité. Là, en fait, maintenant ça peut donner l’impression de me contredire. Mais bon, c’est un choix qui est fait par l’école. Donc soit tu as de la chance et c’est bien, soit tant pis. Mais bon, c’est partout comme ça.

Et toi, quelle est la spécialité que tu t’es découverte, en fait?

Alors, avant de faire l’école, c’était : « moi, je veux faire du théâtre, enfin, en tout cas de la comédie vraiment pour la dimension comique. » Ce qui m’intéressait, c’était de faire rire les
gens. En fait, c’est ce que j’aime le plus. Ce que je mets en premier dans ma liste de choses que j’aime : faire rire. Le rire en deuxième quand même, parce que bon, ça va de pair.

Mais en tout cas, j’ai découvert qu’il y avait un plaisir à jouer des choses plus sérieuses, d’un coup à se mettre dans une situation où on se dit : «  Voilà, à ce moment-là, je ne suis pas bien, je sais qu’il y a ma copine qui va arriver.

Puis elle va me dire un truc que je ne veux pas entendre. Mais je sais ce qu’elle va me dire. Mais je ne veux pas l’entendre » et de se dire : « OK.  Ben, je suis en train de le vivre, ça. »

Donc sur le coup, pendant qu’on joue, pas forcément très agréable parce qu’on essaie de jouer, d’être super sincère. Mais après, c’est toujours très flatteur de se dire : « wow, pendant un instant, je n’étais plus moi, en fait. » Et ça, c’est fort. C’est fort.

Et ça, ça fait partie des choses que j’ai appréciées en fait au niveau des ces trois ans, de découvrir, de dire : « OK en fait, je peux faire ça. » Mais —petit mais — j’ai quand même toujours cette envie de faire rire qui reste.

C’est quand même vraiment ce que je veux faire. Enfin, je voulais le faire avant et je veux toujours le faire après. C’est ma priorité quand même.

Et est-ce que tu as une anecdote concernant ta formation?

Alors, en fait, au cours Florent, il y a des panneaux, en fait, avec les annonces de casting. Une fois moi j’ai postulé pour une annonce qui se passait à l’Olympia pour être dans le spectacle de Dany Boon.

Et en fait, il s’agissait de faire un lapin… un lapin ! Alors, je ne sais pas si vous avez vu le dernier spectacle de Dany Boon, mais en fait à la fin, il y a plein de lapins qui arrivent sur scène et qui saluent le public, à peu près 10-12 lapins. Et donc pendant les vacances de Noël, il y a un an et demi à peu près donc, et bien j’étais l’un de ces lapins. Voilà.

Tu étais un petit lapin ?

C’est ma première scène parce que je n’avais jamais fait de scène avant. Donc, ma première scène, je peux dire c’est l’Olympia. Une petite anecdote comme ça. Pendant le cursus, tu dis : « Bon voilà. OK j’ai franchi une étape. J’étais un lapin! »

(RIRES)

Maintenant donc, tu as terminé cette formation comme je le disais il y a deux mois. Qu’est-ce que tu comptes faire et quels sont tes projets?

Alors il y a deux principaux axes, d’ailleurs. Il y en a un avec des amis, où on a fait d’ailleurs pas mal de travaux d’études. On essaie de toujours se voir et de travailler ensemble pour produire des choses, autant dans le théâtre que dans le cinéma. Donc on a de petites choses, un tournage prévu… Il y a d’ailleurs un tournage demain pour une fausse pub, comme ça.

Et de l’autre côté, là c’est plus personnel, c’est de l’écriture. Du coup, j’ai trouvé en fait un plaisir à écrire pendant ces trois ans que j’avais déjà avant, mais que j’ai plus poussé là notamment pour des travaux de fin d’études.

Puisque j’en ai fait un mois où j’ai écrit ma propre pièce. Je l’ai écrit de A à Z et voilà : j’ai envie d’écrire des choses, autant pour les avoir en fait avec mes amis, pour les jouer avec eux, autant que pour proposer à des gens que je ne connais pas évidemment, pour ce qui est de vendre un scénario, par exemple… Ou de faire publier des pièces, même des livres, en fait des romans, des choses comme ça.

Comment tu envisages d’en vivre, disons d’ici un an? Enfin, comment ça va se passer en fait? Est-ce que tu vas être obligé de prendre un boulot le temps que certains projets aboutissent ou pas?

Alors en fait, la chance que j’ai, c’est que comme j’ai fait des études avant et que j’ai eu pas mal de stages pendant ma formation, j’ai pu économiser. Du coup là, j’ai un petit bagage. Au niveau de l’argent, je peux tenir facilement un an.

D’accord.

Donc cette année-là, normalement, je ne travaille pas sauf sur mes projets évidemment et bon l’idée, c’est d’un côté d’avoir une pièce de théâtre, de pouvoir la proposer à des théâtres de manière à gagner un peu d’argent.

Pendant ce temps-là, de faire des vidéos, des petits films, des choses comme ça, pour se faire connaître en fait, puis pour essayer d’avoir un tout petit peu plus de gens qui nous suivent, notamment côté réseaux sociaux via YouTube par exemple.

Stéphane, merci d’avoir répondu à mes questions.

Je t’en prie.

N’oublie pas de nous tenir informés de tes actualités. Nous serons heureux de suivre tes débuts en tant que comédien, acteur, metteur en scène, ou tout ce que tu veux. À bientôt.

à bientôt.

Pour plus d’informations sur le Cours Florent : 
lien vers le site de l’école

Retrouvez Stéphane sur les réseaux sociaux :

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YouTube The Floating Log

 

3 Commentaires

  1. Florent ou le business du rêve….

    Pour des jeunes adultes en quête d’identification ou de reconnaissance, abreuvés aux réseaux sociaux et aux cultex de l’image, du paraitre, du nombre de « J’aime », de followers, de gloire … le Cours Florent offre une porte vers leur rêve.
    Les noms de quelques stars passées par Florent parachève le fantasme de gloire, d’accès au rêve…

    Mais il y a une phrase de Stéphane à retenir : « Et à la fin il n’y en a que quelques uns qui s’en sortent »

    Chaque année, les 4 campus de Florent relâchent 1.200 jeunes « formés » … combien auront un avenir professionnel dans le monde du théâtre, cinéma, musique ? Peu de monde en parle ….

    L’ouverture des campus de Montpellier et Bordeaux en 2015 et 2017 fait suite au rachat de Florent par le fond américain Galileo Global Education et n’a d’autre but que de démultiplier le business, faire du volume, exploiter la machine à faire rêver.
    15.000 euros le cursus à 9h de cours hebdo qui ne délivre aucun diplôme mais juste une attestation de formation, good business …

  2. Ohh bon courage franchement j’adore
    Svp je suis algérienne et j’aimerais bien suivre les cours florent svp aidez moi
    Concernant les démarches et tt !!!

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