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Devenir végétarien : Le témoignage de Jules et Stéphane

Jules et Stéphane sont devenus végétariens à l’approche de la quarantaine.

Leurs familles et amis sont carnivores.

Pourquoi sont-ils devenus végétariens ?

Quelles sont les difficultés qu’ils ont rencontrées ?

Découvrez-le dans leur témoignage.

Devenir végétarien : Le témoignage de Jules et Stéphane

Bonjour Jules et Stéphane, je vous interviewe aujourd’hui car vous êtes devenus végétariens. Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter ?

Jules : je m’appelle Jules. J’ai 37 ans et je vis à Paris.

Stéphane : je m’appelle Stéphane, j’ai 42 ans et je vis à Paris.

Quand êtes-vous devenus végétariens ?

Jules : Je suis devenu végétarien l’année dernière. Mais j’avais cette idée en tête depuis plusieurs années. Je me disais qu’il faillait m’y préparer, mais je n’avais pas encore sauté le pas. Et puis lors d’un diner avec des amis, un soir où je n’avais pas envie de viande ni de poisson, mes amis m’ont demandé : « Tu est devenu végétarien ou quoi ? ». Je leur ai répondu : « Oui ! A partir de maintenant ! ». Et là, je me suis dit que c’était le moment de démarrer. Je suis devenu végétarien ce jour-là.

Stéphane : Il y a 3 ans lors du scandale sur la viande de boeuf (qui était du cheval en fait) et suite à une visite au salon de l’agriculture.

Pour quelle raison êtes-vous devenus végétariens ?

Jules : La raison principale est de ne plus vouloir participer à la production industrielle de la viande et du poisson, et surtout de ne plus être responsable de la maltraitance animale à vocation alimentaire. La deuxième raison qui est pleinement liée à première – car la production de viande et de poisson est très consommatrice de ressources naturelles – est de diminuer drastiquement mon impact négatif sur l’environnement, et d’éviter la pollution.
Et enfin, si ce régime alimentaire peut aussi améliorer ma santé, c’est un bénéfice qui est non négligeable !

Stéphane : Lors du salon de l’agriculture, j’ai croisé le regard d’un veau et j’ai vu un être vivant et non pas un assemblage de morceaux de viande prêts à être débités… Une sorte de révélation en quelque sorte.

Est-ce que vous avez immédiatement arrêté toutes les viandes ou est-ce que vous avez commencé par réduire leurs fréquences ?

Jules : Je n’étais pas un carnivore vorace. Je devais manger trois à quatre fois de viande par semaine et du poisson encore moins. Mais j’ai décidé d’arrêter tout brutalement.

Stéphane : J’ai arrêté toutes les viandes après l’épisode du salon. En revanche, je n’ai arrêté le poisson qu’en début d’année 2015. Certainement à cause du fait qu’on se sent plus proches des mammifères que des poissons… Mais si on pousse le raisonnement les poissons sont aussi des êtres vivants, alors…

Comment se sont passées les premières semaines de vos vies de végétarien ?

Jules : Ce qui était vraiment nouveau, ce n’était pas tellement le fait de ne plus manger d’animaux, mais la façon de faire mes nouvelles courses. Du jour au lendemain, j’ai compris que les supermarchés classiques t’enferment dans le régime carnivore et qui t’offrent peu de choix pour d’autres régimes alimentaires. Tout est tourné vers les aliments à base de chair d’animaux. L’endroit où je faisais régulièrement mes achats m’est devenu presque inutile car je ne trouvais pas ce que je voulais. Et ça, c’était frustrant ! Je me suis alors tourné vers les magasins bio.

Stéphane : Dès le début, je n’ai pas ressenti de manque parce que c’est l’aspect éthique de mon choix qui l’a emporté sur l’aspect sanitaire. C’est plus par un choix d’adhésion que par dépit que je suis devenu végétarien…

Quelle a été la réaction de vos potes autour de vous ? 

Jules : tous me disaient qu’ils connaissaient quelqu’un d’autre qui était aussi devenu végétarien. Tout en rajoutant pour quelques uns, qu’ils pourraient aussi le devenir mais auraient beaucoup de mal à se détacher du plaisir d’un bon steak ! Par ailleurs, je me suis aperçu du manque de connaissances des gens sur ce mode d’alimentation. Je m’entends dire parfois : « Mais tu as droit à ça ? ». Comme manger des œufs, par exemple. Agacé, j’aime bien leur dire : « J’ai droit à tout, j’ai seulement choisi de ne pas manger des animaux ! ». Ce qui m’irrite d’ailleurs un peu, ce sont les brasseries ou restaurants où il est affiché « plat végétarien ». Et pour la plupart du temps, c’est juste une assiette de crudités ! Un jour, je pose la question au restaurateur du contenu de l’assiette végétarienne et il me répond : « du maïs, des aubergines, des tomates, des carottes et du fromage ». Je lui demande alors s’il n’y a pas de légumineuses dans cette assiette. Surpris, il me demande : « Des légumineuses, qu’est-ce que c’est ? ». J’étais ébahi !

Stéphane : Il y a tout d’abord eu la surprise de mon entourage et puis surtout la désapprobation de ma mère : « tu vas te rendre malade… ». Et puis on devient le « casse-c… » qui ne mange pas de viande, alors que je mangeais encore du poisson à l’époque. Que voulez-vous… il est de notoriété publique que les précurseurs ont été persécutés de tous temps 😉 Puis mes amis s’y sont faits. Ils ne vont pas spécialement dans les restos végétariens. Ca ne me dérange pas. Chacun agit en fonction de sa conscience et je ne fais pas de prosélytisme.

D’ailleurs, avez-vous inspiré des potes à devenir végétariens autour de vous ?

Jules : Je pensais que non jusqu’à très récemment. J’essayais de ne pas montrer autour de moi mon changement de mode d’alimentation, mais rapidement les gens s’en sont aperçus, et notamment les collègues de bureau. L’un d’eux était curieux et ouvert à ma démarche. Régulièrement, il venait discuter avec moi, me donnant des infos sur le végétarisme ou véganisme et de bonnes adresses où manger végétarien à Paris. Il m’a appris, par exemple, que les gladiateurs romains ne mangeaient pas de viande et consommaient une boisson à base de cendres ! Par la suite, il est devenu végétarien, et se dirige vers un régime végétalien. Lors de son départ de l’entreprise, il m’a dit que c’était moi qui l’avait incité à passer le cap.

Stéphane : Je ne pense pas avoir influencé quelqu’un de mon entourage. Mais j’entends souvent les gens autour de moi dire qu’ils ne mangent pas beaucoup de viande. Cela dit, ce sont sans doute plus les scandales à répétition de l’industrie agro-alimentaire qui ont mis à mal la confiance des gens.

Vous travaillez tous les deux. Si vous mangez à votre cantine d’entreprise, est-ce que c’est un problème d’être végétarien. Est-ce que vous arrivez à manger correctement et que mangez-vous ?

Jules : La première fois en tant que végétarien où je suis allé à la cantine, j’ai éprouvé de l’empathie envers ceux qui ne peuvent pas se nourrir à leur convenance, comme ceux qui mangent hallal ou cacher. Du coup, je suis parti manger à l’extérieur de l’entreprise. C’est ma plus grande difficulté encore aujourd’hui ! Car, même s’il y a des plats sans viande et sans poisson, ils ne sont pas nutritifs en protéines et autres vitamines pour autant. Des pâtes, des salades, des quiches aux fromages… bref, pas de quoi bien se nourrir quotidiennement en régime végétarien. Mais même si je me rattrape le soir, je n’ai pas tellement changé ma façon de me nourrir.

Stéphane : Au restaurant d’entreprise en France, il n’y a pas de plats végétariens à proprement parler alors je me contente d’assiettes de légumes. En revanche, je suis régulièrement en Angleterre et en Allemagne pour des raisons professionnelles et ces pays ont intégré cette tendance. On trouve assez facilement des plats végétariens dans les menus.

Est-ce que l’on mange de la viande dans vos familles réspectives ? Si oui, comment ont-il réagi et comment se passent les diners de famille ?

Jules : Oui, ma famille par ses origines occidentales est très tournée vers une alimentation carnée. La première fois que ma mère a su que je ne voulais plus manger de viande et de poisson, elle m’a demandé : « C’est quoi ça ? Une nouvelle religion ? ». Puis le premier Noël, où je me suis préparé mon propre plat, j’ai eu le droit à quelques plaisanteries. Mais depuis, le fait est bien intégré ; bien que parfois ils oublient et me demandent si je veux manger tel morceau de viande ou de poisson, ou encore ce qu’ils doivent préparer pour moi. D’ailleurs, ma réponse est invariable : « Ne t’inquiète pas pour moi, je ne mangerai que les légumes ».

Stéphane : Ma famille mange de la viande. Je m’adapte ou il leur arrive de préparer des plats sans viande, ni poisson.

Dans une démarche proche, est-ce que vous en avez profité pour passer au bio ? si oui, pourquoi ?

Jules : Comme je mange des steaks de seitan ou de tofu, que l’on trouve principalement dans les magasins bio, j’ai fini par tout acheter au même endroit, et petit à petit je tend vers une alimentation cent pour cent biologique, d’où moins dans mes achats pour la maison. C’est donc d’abord une question de praticité, ensuite une question de goût surtout pour les fruits et légumes, et enfin pour l’effet écologique ; ce qui recoupe parfaitement avec ma deuxième raison d’être passé au régime alimentaire sans chair animale.

Stéphane : Oui. Mon passage au bio coïncide avec ma conversion au végétarisme. L’idée étant de contrôler dans la mesure du possible ce qu’il y a dans mon assiette. Je pense que cela participe à un phénomène plus global : les gens ne veulent plus être des pions auxquels on pourrait imposer ce qu’ils doivent manger, comment ils doivent se soigner, ce qu’ils doivent regarder… C’est la contre-partie positive de l’individualisme.

Est-ce que la viande ou le poisson vous manquent parfois ?

Jules : Pas du tout. Mais j’ai ressenti ce manque deux fois ! A Noël en famille où ma mère a préparé un repas que j’appréciais : le poulpe cuit à l’eau servit avec des pommes de terre, le tout assaisonné d’un peu d’huile d’olive. Mes papilles ont salivé. La deuxième fois, c’était en voyage et où il m’était difficile de manger équilibré sans viande et poisson. J’ai failli craquer en me disant devant du poulet bien grillé et appétissant : « C’est trop compliqué, je vais redevenir carnivore ! ».

Stéphane : J’ai des souvenirs de plats préparés par ma mère comme la blanquette de veau ou encore le foie gras et le saumon fume au moment des Fêtes… Mais c’est furtif parce que ma conscience me rattrape rapidement et me conforte dans mes choix.

Quand on est végétarien, est-ce qu’il y a des vitamines ou autres dont on peut manquer ? Et si c’est le cas, comment le savoir et que faire ?

Jules : J’avoue que ne suis pas très expert sur ces questions. Lorsque l’on a un régime carné, on ne se pose pas trop de questions sur ce qui manque ou est présent en abondance dans sa nourriture. Pour ma façon de me nourrir, c’est pareil. Je suis mon intuition, tout en essayant d’écouter mon corps pour savoir quoi lui donner. Il faut que ce soit naturel, sans nécessité de peser les vitamines ou protéines que l’on ingère. Ceci dit, six mois après mon changement de régime, j’ai évoqué le sujet avec mon médecin et je lui ait demandé une analyse de mon sang pour vérifier d’éventuelles carences. Il m’a essentiellement sensibilisé sur le fait que le fer provenant des végétaux est moins bien assimilable par l’organisme. Quelque temps après, j’ai reçu un texto de sa part : « Carence en vitamine D à corriger. » Cela tombait bien j’étais en plein soleil !

Stéphane : Je pense qu’il faut veiller à avoir un apport en protéines suffisant et à s’assurer qu’on n’est pas carence au travers de bilans sanguins. Eventuellement prendre des compléments alimentaires (surtout en hiver) ou aller voir un nutritionniste.

Si vous aviez des enfants, quelle serait votre approche vis à vis de votre choix ? les laisseriez-vous manger ce qu’ils veulent ou imposeriez-vous d’être végétarien ?

Jules : Je ne suis pas dans le prosélytisme. Mais je suis persuadé que si l’on adopte un régime de type végétarien et sans lait d’animaux, dès l’enfance, alors on donne une base forte à son organisme pour un bon fonctionnement et défense immunitaire. Alors, comme une sorte d’expérience heureuse, j’aimerais transmettre ça à mes enfants. Ce serait de toute façon un accord commun avec ma compagne, sans aucune imposition formelle de ma part.

Stéphane : Un enfant en pleine croissance a plus de besoins qu’un adulte en termes nutritionnels. Et d’une façon générale pour moi, le rôle des parents ne consiste pas à imposer leurs choix de vie. Je ne le priverai donc pas mais lui apprendrai à respecter les animaux y compris (et même surtout) ceux qui terminent dans son assiette et toute chose animée de vie d’une manière générale. Il faut savoir que lorsque j’étais gamin, il m’arrivait de martyriser des poissons et j’en suis la aujourd’hui. Sans doute y a -t- il un sentiment de culpabilité derrière mon mode de vie actuel. Une sorte de repentance et que le végétarisme matérialise une rupture entre le gamin que j’étais et l’adulte que je suis devenu. Peut-être que si on m’avait expliqué certaines choses a l’époque, cela m’aurait évité d’emprunter ce long chemin tortueux. En résumé, j’essaierai de lui expliquer que le poisson pané qui est dans son assiette était un être vivant et ferai en sorte qu’il en prenne conscience et qu’il soit respectueux de cela sans toutefois le culpabiliser pour autant. Un exercice d’équilibriste en quelque sorte.

Avec le recul, qu’est-ce qui a été le plus dur dans ce choix de devenir végétarien ?

Jules : Je vais probablement vous surprendre, mais le plus dur, c’est de devoir faire des écarts à mon régime alimentaire, dans certaines circonstances. Par exemple, avant de devenir végétarien, j’avais vanté à des amis un restaurant gastronomique. Une fois végétarien, ils voulaient absolument que je les y emmène. Je redécouvre la carte et aucun plat principal sans viande ou sans poisson. J’ai alors demandé un plat qu’avec des légumes, mais au moment de payer l’addition : surprise ! le prix de mon menu était resté salé ! Alors maintenant, quant une situation similaire arrive (et cela arrive souvent à l’étranger), soit je prends plusieurs entrées si possible, soit je demande une assiette végétarienne en vérifiant le coût avant, sinon je me rabats sur le poisson.

Stéphane : A posteriori, je ne dirai pas que ça a été un choix mais plus quelque chose qui s’est imposé à moi… Je dirai que ce passage au végétarisme a été la conséquence d’une sérénité plus grande d’un point de vue personnel. Je suis en paix avec moi-même alors pourquoi ne pas l’être avec le monde extérieur ». Le hic, c’est que le monde extérieur est en partie constitué d’humains dont les desseins ne sont pas forcément bienveillants. Avec les animaux, c’est différent. Il n’y a pas de calcul chez eux. Un chien vous aimera de façon inconditionnelle et les carnivores ne prélèvent que ce dont ils ont besoin (pas de génocide comme chez les humains). Derrière ça, il y a la quête d’un « équilibre universel » et force est de constater que l’être humain et ses agissements sont le grain de sable qui empêche la mécanique de tourner rond. L’être humain ne devrait pas être au-dessus des autres espèces mais ne devrait être qu’une partie d’un ensemble.

Est-ce que vous pensez ne plus jamais revenir en arrière ou est-ce que vous pensez aller encore plus loin et devenir végétalien ? Et pourquoi ?

Jules : J’aspire à poursuivre ce mouvement et à me passer un jour totalement des produits à la fois alimentaires mais aussi vestimentaires provenant des animaux quels qu’ils soient, du buffle au verre de terre !

Stéphane : Etant donné que mon choix est plus de nature philosophique, je ne pense pas redevenir omnivore. Quand au végétalisme, je n’en suis pas encore la. Je me dis (sans doute à tort) que puisqu’il n’y a pas abattage, je ne suis pas en contradiction avec mes opinions. Mais il reste la question de l’élevage des volailles en batterie par exemple (faux problème si on achète bio ?). Mon seul frein, c’est la crainte d’avoir des carences si j’exclue les oeufs, le lait, le beurre. Il faudrait que j’étudie sérieusement la question et que je me mette à la cuisine avant de m’aventurer sur cette voie. D’autant plus qu’être végétalien dans nos villes est un véritable parcours du combattant…

Si vous aviez un conseil à donner à nos lecteurs sur le fait de devenir végétarien, quel serait-il ?

Jules : Pour m’aider à prendre certaines décisions, je me pose la question : « Est-ce que ça va dans le sens positif de l’évolution humaine ? ». Alors j’invite tous les carnivores à se poser cette même question, tout en leur disant : « Faites ce que vous voulez, mais faites-le en connaissance de cause des impacts sur vous, et sur tout ce que existe en dehors de vous ! »

Stéphane : Je pense qu’il faut s’écouter et ne pas prêter attention à ce que pourrait dire votre entourage. C’est un choix très personnel, comme la religion. L’important étant de rester en harmonie avec ses opinions.

Interview réalisée par Sandrino.

3 Commentaires

  1. Bonjour,

    je suis végétarienne depuis 4 ans maintenant et je n’ai jamais regretté cette décision !
    Même si ce n’est pas toujours « socialement » facile, avec la sensation de toujours devoir se justifier, je me sens tellement mieux dans mon corps et dans ma tête maintenant que ca en vaut la peine !

    J’ai crée un blog sur le sujet pour m’accompagner dans ma démarche et partager mes astuces: etleskiwisaussi.com

    Merci pour ce témoignage 🙂

    • Bonjour Emmanuelle et merci pour votre commentaire.

      J’en ai profité pour faire suivre l’adresse de votre blog à Jules et Stéphane !

      À bientôt.

      Sandrino

  2. Bonjour,

    Super intéressant tout ça.
    Pour ma part, je ne suis pas passé au 100% végétarien bien que je n’achète plus ni viande ni poisson personnellement. Or, quand je suis invité, je me plie aux règles de mon hôte en quelque sorte. Je sais que dans tous les cas, ce que j’ai dans l’assiette sera soi mangé par quelqu’un d’autre, soit mis à la poubelle, cette dernière option étant de loin la pire. Donc je préfère faire honneur et je ne me sens pas responsable de la consommation de cet animal. L’intention est claire de mon côté et je comprends vraiment votre position mais lorsque l’on est invité à un barbecue entre amis, c’est l’occasion de passer un bon moment et ce serait dommage de s’en priver avec une consommation modérée.

    Tout ceci est une réflexion d’un point de vue environnement et non santé bien sûr mais je pense que l’être humain a la capacité de plus ou moins tout digérer si les aliments moins bons ne sont pas pris en excès ou trop régulièrement.

    Merci en tout cas pour ces témoignages.
    Bien amicalement,
    Dorian

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