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Témoignage : Olivier a couru le Paris-Versailles et les 20 km de Paris

Vous pratiquez la course à pied et êtes intéressé par participer à une course telle que le Paris-Versailles ou les 20 km de Paris ?

Ou bien vous n’avez jamais couru et vous cherchez des informations sur le sujet afin de vous décider à vous y mettre et par la même occasion savoir combien de temps il vous faudrait pour vous lancer dans une course  ?

Olivier non plus n’avais jamais couru avant de venir vivre à Paris.  Il s’est mis à courir pour garder la forme. D’ailleurs, courir ne le passionnait pas vraiment.

Puis il y a pris goût et s’est inscrit au Paris-Versailles et aux 20 km de Paris à 2 reprises pour voir s’il en était capable.

Vous découvrirez ci-dessous son témoignage.

Vous trouverez les informations sur les tarifs des inscriptions dans l’interview et les liens vers les sites du Paris Versailles et des 20 km de Paris à la fin de l’article, après l’interview.

Nous espérons que cela vous motivera à vous lancer vous aussi !

Courir le Paris-Versailles et les 20 km de Paris : Interview d’Olivier

Salut Olivier !

Salut Sandrino !

Tu es aujourd’hui avec nous pour nous parler de ton retour d’expérience de tes premières courses. Quelles sont-elles ?

J’ai couru deux fois les 20km de Paris et deux fois le Paris-Versailles.

Quelle distance pour le Paris-Versailles ?

16 km avec une partie qui monte pas mal.

Est-ce que tu étais habitué à courir lorsque tu as prévu de passer ces épreuves ?

Oui, cela faisait un an environ que je courais régulièrement une fois par semaine. J’avais commencé à courir en octobre d’une année et j’ai enchainé à deux semaines d’intervalle les 20 km de Paris et le Paris-Versailles l’année suivante car ces épreuves se passent dans la même période, c’est-à-dire en septembre/octobre.

Ce n’est pas trop dur d’enchainer ces deux épreuves ? 

Non, tu récupères de la course en une semaine.

Quand as-tu commencé à courir et pourquoi ?

A la base, lorsque j’habitais dans le Sud, je faisais du tennis et du vélo. Et quand je suis venu habiter à Paris, faire du tennis était compliqué par rapport à la localisation des clubs. Et pour le vélo, il y a beaucoup de circulation à Paris et les routes ne sont pas très sexys.

Du coup, je me suis demandé ce que je pouvais faire comme sport et j’ai trouvé que la course, c’était le plus pratique.

Pas besoin de prendre les transports pour aller au club, pas besoin de décider d’un horaire précis ou quoi que ce soit.

Donc je rentre chez moi, je mets mon short, mes baskets, et je vais courir. C’est rapide, pratique et efficace.

Et pourquoi pas du sport en salle finalement, car il fait plus chaud, notamment l’hiver ?

Pour le sport en salle, si tu y vas le soir ou le midi, il faut prendre tes affaires de sport et de quoi te doucher, te changer, bref j’ai pas envie de me compliquer la vie à faire du sport.

Le sport que je voulais faire, ce n’était pas ludique, mais une façon efficace de garder la forme. Et courir, c’est la forme la plus simple, ça me prend juste une heure par semaine.

Et d’habitude, tu cours sur du « dur » ? J’avais entendu dire qu’il fallait éviter.

Disons que courir sur les plages à Paris, c’est compliqué (rires). Quand je ne prépare pas de courses, juste pour me maintenir en forme, je cours sur la coulée verte qui part de Porte de Vanves et qui va jusqu’à Massy. Et c’est du « dur ».

J’imagine que la qualité des chaussures permet de compenser ? Tu les as acheté où d’ailleurs ?

Les premières, je les ai achetées à New York.

Tu ne vas pas conseiller à tout le monde d’aller acheter des chaussures là-bas quand même ? (rires)

(rires) Non, bien sûr. Une fois qu’elles étaient trop usées, je n’ai pas retrouvé le même modèle, j’en ai acheté de la même marque mais un peu moins sophistiquées à Paris.

Il existe donc des qualités de chaussures très différentes ?

Oui. Je pense qu’il faut éviter les chaussures à 20 ou 30 euros. Mais avec une petite centaine d’euros, c’est suffisant.

J’ai aussi un autre ami que j’ai interviewé et qui mentionnait un magasin dans le lequel on analysait ta façon de courir sur un tapis et dans lequel tu pouvais donc acheter des chaussures adaptées spécialement à ta course.

On m’en a parlé. Je n’ai pas de problèmes de douleurs après avoir couru ou quoi que ce soit donc je me suis dit que des chaussures standards suffisaient pour ma pratique d’une heure par semaine.

Après, si je devais courir deux à trois fois par semaine, effectivement, j’analyserais cette option.

Quel entrainement faut-il pour courir les 16 ou 20 km des épreuves auxquelles tu as participé ?

Pour 16 ou 20 km, une heure d’entrainement par semaine suffit. Après, si on veut être plus performant et avoir un niveau correct, on peut courir une heure par semaine pendant 7 ou 8 mois et courir deux fois une heure par semaine pendant le dernier mois, et en essayant de faire au moins une fois ou deux la distance (16 ou 20 km) avant la course.

De mon côté, je m’étais aussi entrainé à faire cette distance en montagne, c’est formateur et ça aide à avoir plus de « coffre » pour la course.

Et quel est le temps moyen pour courir 20 km pour quelqu’un qui s’entraine une heure par semaine ?

Je crois que j’ai mis 1 h 47, ça fait une petite moyenne de 11 km/h.

Et quand on est habitué à courir qu’une seule heure par semaine, le fait de courir quasiment le double pendant l’épreuve, cela ne pose pas de souci ?

Non. Quand on termine le 20 km, on ressent seulement quelques alertes articulaires au niveau des tendons et des genoux.

Probablement parce qu’on n’est pas habitués et peut-être aussi à cause de la qualité des chaussures qui ne sont pas forcément faites pour ces distances.

On ressent des douleurs musculaires classiques pendant un jour ou deux après l’épreuve mais c’est tout.

Et pourquoi tu as décidé de courir ces épreuves ?

Je me suis dit que c’était dommage de courir toutes les semaines et de ne pas tenter une course. Donc c’était juste comme ça, pour voir.

Pour évaluer ton niveau ?

Non, il y a beaucoup de monde qui participe à ces courses, 25 000 personnes environ. Les fois où j’ai couru, je suis arrivé entre la 8000 et 9000e place, ça reste acceptable.

C’était plus pour le côté fun de participer à une course que de me fixer un objectif de performance.

D’ailleurs la première fois, mon objectif était simplement de franchir la ligne d’arrivée.

Et le fait que tu aies couru ces courses deux fois. Était-ce pour améliorer ton temps ?

Non, c’était juste pour participer. Le fait est que je n’ai pas toujours le temps de m’entrainer régulièrement alors j’ai juste essayé d’égaler mon temps la deuxième fois, ce que j’ai réussi.

Comment se passe l’organisation, tu dois t’inscrire sur un site ?

Oui et il faut s’inscrire longtemps à l’avance, car ces courses sont très demandées donc si on s’inscrit en août pour le mois de septembre, il n’y a plus de place.

Il y a donc un nombre de places limitées ?

Oui, je crois qu’il y a 25 000 places pour les 20 km de Paris et 21 000 ou 22 000 pour le Paris-Versailles.

Donc, de mémoire je me suis inscrit au mois de mai pour les courses de septembre. En plus, les prix sont dégressifs en fonction de la période à laquelle on s’inscrit.

Et combien coûte la participation à la course ?

Je crois que c’est 25 € quand on s’inscrit en mai et 35 € un peu plus tard (ndr : les tarifs sont entre 32 et 39€ pour les 20km de Paris et entre 28 et 34€ pour le Paris Versailles selon votre date d’inscription).

Quand récupères-tu ton dossard ? Le jour de la course ?

Non, il faut retirer le dossard trois ou quatre jours avant la course. Par exemple, pour les 20 km de Paris, cela se situe au Trocadéro.

Il y a un village itinérant qui est monté avec des sponsors qui distribuent des t-shirts, des barres énergétiques et tout ça.

Tu viens avec ta convocation et ta carte d’identité et tu retires ton dossard. On te donne un t-shirt en même temps.

Et pour le Paris-Versailles, de mémoire, il fallait retirer son dossard au palais des sports d’Issy-les-Moulineaux.

Tu récupères également une puce que tu accroches à tes lacets et qui permet de vérifier que tu es bien sur le parcours et que tu ne triches pas, que tu ne prennes pas le métro par exemple (rires).

Et comment se passe le départ de la course ?

Il y a des personnes qui arrivent très tôt pour partir dans les premiers, ça c’est pour les 20km de Paris.

Concernant Paris-Versailles, il y a un départ par vagues, de manière à ce que tout le monde ne parte pas en même temps. Donc généralement j’arrivais 20 min avant le début de la course.

Car fin septembre, en short et t-shirt, il commence à faire froid et je n’avais pas envie de faire comme certains qui sont habillés et jettent leurs vêtements je ne sais où au moment de partir.

J’arrivais en scooter peu de temps avant la course et je me mettais directement en t-shirt et en short, prêt à partir.

Est-ce que tu as des conseils à donner à des personnes, qui ne courent pas habituellement, et qui seraient intéressés par s’entrainer pour courir ce type d’épreuve ?

Tout d’abord, il ne faut pas obligatoirement aimer courir, car, à la base, ce n’était pas une activité qui m’intéressait. C’est un moyen facile et souple de faire du sport.

Quelqu’un qui découvre la course peut déjà essayer de courir simplement 20 min la première fois. 25 ou 30 min la seconde fois.

Et en général, si la personne est en bonne santé, elle va très vite progresser. Je ne dis pas qu’elle pourra rapidement courir un marathon, mais courir 10 km en 4 ou 5 séances, c’est largement faisable.

Donc une fois qu’on court 10 km régulièrement pendant plusieurs mois, cela ne posera pas de gros soucis de courir ponctuellement 16 ou 20 km.

Donc finalement, un entrainement moyen correspond à une heure de course ?

Oui. Il faut juste ne pas se mettre de barrières pour courir une épreuve en se disant que 16 ou 20 km, c’est énorme. Si vous courez régulièrement, votre corps va s’habituer.

Manges-tu avant la course ?

Personnellement, la veille de la course, je mangeais généralement 500 grammes de pâtes avec un oeuf cassé dessus et de la crème fraiche.

Et j’avais aussi acheté un gâteau au chocolat énergétique (qu’on trouve chez Go Sport ou Décathlon) et qu’on peut faire chauffer au micro-ondes en quelques minutes.

Donc je mangeais cela le soir. Et une autre portion de gâteau au chocolat le lendemain matin en faisant attention à bien m’hydrater. Et je mangeais généralement 2 heures avant la course (8 h pour une course à 10 h).

Et pendant la course ?

Non, je ne m’alimente pas pendant la course. Il y a cependant des points de ravitaillement tous les 5 km, je crois.

Après, c’est un choix, je m’hydrate, mais manger, ça requiert de l’énergie, on peut éventuellement avoir un point de côté. J’estime que pour une course de 20 km, en ayant bien mangé la veille et un peu le matin, j’avais ce qu’il fallait en énergie dans le corps pour courir cette distance.

Cela peut d’ailleurs être dangereux de s’alimenter, car il y a 20 000 personnes qui vont s’alimenter aux mêmes endroits, donc il y a des bouteilles qui sont écrasées par terre, c’est trempé, il y a des serviettes, des restes de barres de chocolat, ça glisse et il est arrivé que certaines personnes soient tombées en allant s’alimenter.

Merci Olivier pour toutes ces informations.

Merci.

Informations utiles Paris Versailles et 20 km de Paris

Les inscriptions pour le Paris Versailles débuteront le lundi 22 février 2016 et vous pouvez vous inscrire ici : Lien inscription.

Concernant les 20 km de Paris, les inscriptions se font à partir de mars 2016 et voici le lien vers leur site : Lien site.

Important : si vous n’êtes pas licencié à la Fédération française d’athlétisme, il vous faudra présenter présenter un certificat médical de non contre-indication à la course à pied en compétition daté de moins d’un an au jour de la course.

Bonne course à tous et à toutes 🙂

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